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Vieux joueur - Jeux d'hier et d'aujourd'hui
19 mai 2009

The Chronicles of Riddick : Assault on Dark Athena (2009)

riddickdarkathenaEscape from Butcher Bay avait connu un beau succès d’estime sur la première Xbox. C’est donc logiquement que Starbreeze remet le couvert en ayant toutefois signé entre temps le sympathique The Darkness. On retrouve ainsi le charismatique Richard B. Riddick de nouveau emprisonné, cette fois ci non pas dans une taule elle-même nichée sur une planète hostile mais à l’intérieur d’un gigantesque vaisseau spatial abritant des mercenaires dont une vieille connaissance de notre héros nyctalope. Désireux de mettre les voiles tout en réglant quelques comptes, Riddick va donc jouer au fantôme de l’espace. Et là où Starbreeze et Atari ont eu une bonne idée, c’est en offrant également au joueur la possibilité de (re)faire d’abord Escape from Butcher Bay dans une version intégralement remasterisée en HD. Un doute s’installe pourtant, Assault on Dark Athena était-il si court et si léger niveau contenu qu’on a jugé préférable de recycler le premier opus pour étoffer le tout et éviter ainsi les foudres de la critique ? Pour moi le doute n’est pas permis.

riddickdarkathena1En effet, si Escape from Butcher Bay était une très bonne surprise, on ne peut malheureusement pas en dire autant de son cadet qui multiplie les maladresses jusqu’à saturation. Déjà il y a la durée de vie vraiment ridicule. Certes, c’est devenu une habitude sur les consoles next-gen d’avoir des softs vite expédiés avec comme excuse récurrente pour la plupart qu’ils offrent un mode en ligne « inépuisable », mais là on atteint vraiment des sommets dans l’art de bâcler le travail. Surtout que là, le mode multijoueur est vraiment limite avec un festival de bugs qui témoigne encore une fois d’un jeu sorti semble-t-il beaucoup trop tôt… Des bugs qu’on retrouve par ailleurs dans le jeu solo alors qu’ils étaient bien plus rares dans le précédent opus. Même chose pour l’histoire, l’atmosphère générale et les personnages, beaucoup moins travaillés. Résultat, un gros manque de rythme et d’intérêt que peine à compenser cette fois ci le plaisir d’incarner Riddick. Et dans ce genre de jeu il n’y a pas de miracle, quand le manque d’enthousiasme des développeurs est aussi flagrant, il se communique logiquement au joueur qui passera donc son chemin.

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